Matildy

« Les arts, contrairement aux hommes, sont sans frontière, mais pas sans histoire… »

Artiste auteure, compositrice et interprète mais également peintre à la fois. Une peinture sans toile ni cadre ; sans pinceau ni couleur, mais pas moins expressive ! Disons plutôt pour finir de dresser son portrait, qu’elle est suggestive à souhait, s’adressant à l’imagination visuelle des mots, à la couleur sonore des sons et à la profondeur de chant ! un art à la limite d’un autre, musiciens sans frontière, peintres sans bâtiment ! L’important c’est juste de suivre sa voix, celle de Matildy, elle partage ainsi avec nous, des petits arrangements entre amis, deux autres artistes impressionnistes et illusionnistes, les frères Lionel et Jérôme Aubernon l’on accompagné dans cette pratique artistique pendant dix ans. , Matildy revient à ses premières amours, seule avec son piano. Y’a des anciennes histoires qui se refont une beauté pour ce tête à tête retrouvé, et puis des nouvelles qui s’invitent Matildy, c’est d’abord Mathilde, sa voix, son piano, ses chansons. Un sacré bout de femme, qui a fait ses gammes au Conservatoire, mais a appris la liberté au contact de la scène chanson-rock alternative française. Ses textes posent un regard à la fois impertinent et lucide sur la folie du quotidien, dans lesquels on croise des personnages pas toujours très sages, aux prises avec les errements de l’existence, les « vertiges de l’amour » et l’amour des vertiges…
Partant d’un mot, d’une phrase, posés sur un carnet à petit carreaux, on l’imagine à spirale comme son inspiration, elle saisit une accroche dans un instant d’expiration ; elle déroule alors ce fil fin et délicat, sensible mais ténu, et s’accrochant à cette matière sans fin et sans vide, elle tisse une histoire imagée. Elle caracole les mots habituellement indifférents entre eux, accoquine des comparaisons sous forme d’oxymore, visite des univers peuplées de personnages étranges,
d’événements ou d’anecdotes historiques, des sujets propres au travail des peintres naturalistes mais aussi caricaturistes [……..]
Et c’est ainsi que Matildy dit tout ceci, à travers ses tableaux inspirés, brèves d’humanité, instants de sentiments, parcelles d’émotions, petits morceaux de bravoure, juste avant que la mort ne consomme notre dernier festin, par un ultime dessert lacté, avec des vrais morceaux d’humains, de ceux laissés là, au fond du dernier pot, qui nous sert de cercueil !
Atteinte d’une pelade universelle, ce nouvel opus est un big up à toutes les personnes atteintes d’une maladie auto-immune

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